Selon des rapports récents, le Royaume-Uni est prêt à accueillir aujourd’hui le premier sommet sur la sécurité de l’IA, réunissant des entités gouvernementales, des universités et des sociétés d’IA de premier plan pour engager une discussion approfondie sur la maîtrise des risques associés à l’intelligence artificielle. Le sommet se présente comme l’œuvre du Premier ministre britannique Rishi Sunak, qui envisage le rôle de la Grande-Bretagne comme un médiateur important entre les puissances économiques des États-Unis, de la Chine et de l’Union européenne.
L’événement vise à faire émerger une initiative cruciale pour évaluer et faire face aux dangers potentiels de la technologie avancée de l’IA, soulignant l’engagement du Royaume-Uni à favoriser un écosystème d’IA sûr et responsable tout en se positionnant comme un acteur essentiel dans le paysage mondial de l’IA.
Le Royaume-Uni vise à révolutionner l’IA
La liste des invités du UK AI Summit comprend des dirigeants technologiques de premier plan comme Elon Musk et le patron de ChatGPT, Sam Altman, entre autres. Les sceptiques ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’étendue de l’influence britannique, compte tenu des États-Unis, du Groupe des Sept pays industrialisés et de la pression constante de l’Union européenne en faveur de diverses initiatives avancées.
Néanmoins, Sunak s’est concentré sur le cœur de l’événement, soulignant l’accent mis sur l’utilisation de modèles polyvalents exceptionnellement performants, connus sous le nom de « modèles frontières ». L’explication par Sunak des objectifs essentiels de l’événement a attiré l’attention de personnalités notables telles que la vice-présidente américaine Kamala Harris, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le vice-ministre chinois de la Technologie et le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres.
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Les nations collaborent avec le Royaume-Uni pour accélérer les développements de l’IA
La Chine jouera un rôle central dans cet événement, compte tenu de sa contribution significative au développement de la technologie de l’IA. Il convient toutefois de noter que certains législateurs britanniques ont soulevé des questions quant à l’inclusion de la Chine dans ce rassemblement.
Selon le ministre canadien de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, l’intelligence artificielle transcende les frontières nationales, soulignant l’importance d’assurer l’interopérabilité entre les divers cadres réglementaires. François-Philippe, dans un communiqué, a déclaré que le risque réside dans un engagement trop faible plutôt que excessif, compte tenu de l’évolution rapide des progrès technologiques.
En outre, l’ambassadrice américaine en Grande-Bretagne, Jane Hartley, a déclaré que les discussions autour de l’IA devraient être mondiales, mais a rapidement ajouté que la décision d’impliquer la Chine dans ces discussions venait de Londres. Hartley a également déclaré qu’en réponse à l’invitation du Royaume-Uni, les États-Unis ont répondu que, puisque le sommet appartenait au Royaume-Uni, la décision d’inviter la Chine reposait également entre leurs mains.
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